Avec plus de 8000 kilomètres de rivières et canaux, 1500 hectares de plans d’eau, la Saône-et-Loire est l’un des berceaux de la pêche en France.
Fort d’un potentiel piscicole riche et diversifié, le département offre de multiples possibilités de pêche. Ainsi, les eaux calmes et poissonneuses de la Saône, de la Seille mais aussi du Doubs satisferont pleinement les pêcheurs de friture, de carpes et de carnassiers. Quant aux adeptes de sensations, ils pourront toujours rechercher le Silure dans les profondeurs de ces cours d’eau.

Les amateurs de pêche à la truite, préfèreront quant à eux, les rivières Morvandelles (Méchet, Ternin) et du Brionnais (Botoret, Sornin) qui abritent toujours de belles Fario. Mais n’oublions pas la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, ainsi que l’Arroux, rivière à migrateurs (Saumon, Alose, Lamproie et Anguille), et bien sûr le Canal du Centre avec ses réservoirs d’alimentation, et les étangs de la Bresse Bourguignonne.

Pour profiter pleinement de ce domaine piscicole vaste et fort varié, 72 Associations dont seulement deux n’adhèrent pas à la réciprocité générale départementale, assurent la gestion et la protection du milieu aquatique.

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L’Arconce, au cœur du Charollais

Rivière aux multiples affluents, l’Arconce fait partie du bassin versant de la Loire. Elle serpente lentement à travers les prairies et bocages du charollais avant de rejoindre le fleuve sauvage quelques kilomètres en amont de Digoin, à Varenne-Saint-Germain.
L’Arconce prend de l’ampleur en aval de Charolles, après avoir conflué avec la Semence puis l’Ozolette. Conditionnée par de nombreux moulins, elle garde son cours sinueux tout le long de son cheminement. Bien qu’elle soit très intéressante pour le carnassier, l’Arconce est assez peu pêchée. Ainsi, ses innombrables fosses renferment de belles populations de brochets de taille moyenne (55 à 70 cm) avec parfois la surprise d’un poisson de près du mètre ! Idem pour les perches, très nombreuses et dépassant souvent 500 g. De plus, de beaux sandres sont présents sur l’aval, à proximité de la Loire. Privilégiez les pêches itinérantes (leurres, mort-manié) et n’hésitez pas à marcher pour prospecter un maximum de postes.

Très riche en goujons, chevesnes, barbeaux et autres cyprinidés d’eaux vives, l’Arconce renferme également beaucoup de gardons et de brèmes en aval de Charolles. Comme sur la Loire, la pêche à la jambière permet de faire de belles fritures de goujons. La pêche de la carpe se pratiquera surtout en aval de Saint-Didier-en-Brionnais, où des sujets de plus de 20 lbs sont régulièrement capturés.
Espèces phares : brochet, perche commune, goujons

 

Le Doubs, entre Fretterans et Navilly

Sauvage et tumultueux, alternant courant, fosses profondes, remous et reculées, le Doubs bourguignon constitue l’un des haut lieux de la pêche du département, tant pour sa valeur piscicole que pour sa beauté. De Fretterans à Navilly, il présente un faciès très irrégulier composé de nombreux méandres, de fosses profondes (10 m et plus) et de grands plats et radiers, où de nombreuses ramifications forment parfois des reculées excellentes pour la pêche. Large de 60 à 80 m, le Doubs abrite une population de brochet intéressante avec un poids moyen assez élevé (3 à 5 kg). Mais le sandre, et surtout le silure, sont dorénavant les carnassiers les plus abondants.

Comme en Loire, les carpes sont « toutes en muscles » ! Taillées pour lutter contre le fort courant, elles viennent cependant assez près du bord pour se nourrir. Les coins les plus propices se situent néanmoins en aval de Navilly.
Espèces phares : brochet, perche commune, sandre

 

Le Ternin, dans le Parc Naturel Régional du Morvan

Principal affluent de l’Arroux, qu’il rejoint à Autun, le Ternin est une rivière à truite peu encaissée et assez facile à pêcher. Si pour l’ouverture, de nombreuses truites de pisciculture y sont déversées, le Ternin abrite aussi une belle population de farios sauvages à la robe noir et or. Leur taille moyenne est d’environ 25 à 30 cm, mais des poissons de 1 à 2 kg y sont présents. Attention, il n’est pas rare de capturer un brochet en pêchant la truite : sensations fortes garantie ! En raison d’un plan de réintroduction, les saumoneaux sont nombreux sur ce cours d’eau : leur remise à l’eau est obligatoire. En outre, la rivière abrite aussi de belles colonies de vairons et de chevesnes.
Espèce phare : truite fario, vairon

 

Les plans d’eau du bassin minier

Si la pêche dans la Bourbince ou dans le canal du Centre peut réserver de belles surprises, les pêcheurs locaux affectionnent particulièrement les grands plans d’eau du bassin minier : lac de la Sorme (230 ha), étang de Torcy Neuf (166 ha), étang de Torcy Vieux (71 ha), étang de Montaubry (128 ha), étang Bertaud (52 ha), étang de Montchanin (30 ha), étang de Longpendu (32 ha), étang du Plessis (30 ha), etc. Au total, près de 800 ha de plans d’eau sont ouverts à la pêche dans ce secteur ! La plupart de ces plans d’eau ayant été construits pour l’alimentation en eau du Canal du Centre, certains subissent des marnages importants en saison estivale. Sur le Lac de la Sorme, qui sert de réserve d’eau potable, une réglementation particulière a été mise en place pour préserver la qualité de l’eau (amorçage interdit, interdiction de marcher dans l’eau, navigation interdite, …).

Très réputés pour la pêche des poissons carnassiers, les plans d’eau du bassin minier abritent sans doute les plus importantes densités de gros sandres du département. Les brochets affectionnent aussi ces grands plans d’eau où ils trouvent en général de bonnes conditions de reproduction dans les queues. Le lac de la Sorme est très certainement le spot pour cette espèce : les « 1 mètre et plus » qui y sont pris chaque année ne se comptent plus ! Nombreuses, les carpes atteignent fréquemment 20 à 30 livres. Utilisez des bouillettes suffisamment grosses et solides car les poissons-chat et les brèmes peuvent y être assez abondants
Espèces phares : sandre, brochet, poisson-chat

 

La Grosne, de Sercy à la Saône.

Après la confluence avec la Guye, le courant plus lent de la Grosne convient bien au brochet. La diversité des berges, les obstacles nombreux permettront au pêcheur itinérant de traquer maitre Esox tout le long de ce cours d’eau. Les sandres, plus rares, colonisent surtout les fosses du cours aval, attirés par la richesse en poisson fourrage. Les perches, bien que moins nombreuses qu’en Saône, y sont souvent bien plus grosses (1 à 3 livres).
Coté poissons blanc, outre les habituels ablettes, goujons, et gardons, la rivière renferme d’énormes quantités de gros cyprinidés d’eaux vives : barbeau, hotu, chevesne et vandoise. Parfaite en ces lieux, la pêche au coup (prévoir un élastique !) avec une canne de 5 à 8 m vous rapportera des bourriches mémorables ! Très peu pêchées et pourtant très nombreuses, les carpes se cantonnent surtout en aval, à proximité de la Saône, ou en amont des moulins.
La variété de postes, la tranquillité et le cadre idyllique devrait séduire plus d’un carpiste !
Espèces phares : brochet, goujon

Fédération de pêche de Saône-et-Loire : L'ArconceFédération de pêche de Saône-et-Loire : L'Arconce
Fédération de pêche de Saône-et-Loire : Les eaux du DoubsFédération de pêche de Saône-et-Loire : Les eaux du Doubs
Fédération de pêche de Saône-et-Loire : Le TerninFédération de pêche de Saône-et-Loire : Le Ternin
Fédération de pêche de Saône-et-Loire : Le lac de la SormeFédération de pêche de Saône-et-Loire : Le lac de la Sorme
Fédération de pêche de Saône-et-Loire : Étang de LongpenduFédération de pêche de Saône-et-Loire : Étang de Longpendu
Fédération de pêche de Saône-et-Loire : le GrosneFédération de pêche de Saône-et-Loire : le Grosne

la Loire, un fleuve indompté

Offrant une succession de courants, de vastes bancs de sable et de veines profondes, la Loire procure des sensations que le pêcheur ne retrouvera pas ailleurs dans le département. Bien que sauvage, le Fleuve subit cependant d’importantes variations de niveaux dues aux lâchers des barrages de Grangent et Villerest situés en amont dans le département de la Loire. Ces montées intempestives peuvent parfois être gênantes, mais sont aussi l’occasion de belles pêches de carnassiers. Si le brochet est bien présent dans les reculées, près des berges effondrées ou à proximité des embâcles, les populations de sandre sont aussi bien développées avec une préférence pour les zones oxygénées comme les radiers de pont.

La carpe est assez peu pêchée dans la Loire. Pourtant, les communes sont ici très toniques et profilées pour lutter contre le courant. La prise d’un poisson de 6-7 kg dans ce fleuve vous donne souvent autant de sensation qu’une 12 kg en plan d’eau. La présence de cyprinidés d’eaux vives tels que les barbeaux, hotus, vandoise et goujon raviront le pêcheur au coup. Les zones où le fond est plus dur vous permettront également de pêcher le gardon à la graine. Enfin, c’est le lieu idéal pour la pêche du goujon « à la jambière », alors mettez les pieds dans l’eau, remuez le sable et préparez la filoche !
Espèces phares : barbeau fluviatile, goujon, brochet

 

Les géants de Saône

Malgré les importantes atteintes environnementales liées à la culture du maïs, à la canalisation de la Saône et aux draguages, la Saône reste incontestablement d’un très grand intérêt halieutique. La végétation aquatique est souvent abondante près des berges, compliquant parfois la pêche du bord. Les zones de confluence (avec le Doubs, le canal, la Grosne, la Seille, …) sont à prospecter en priorité, tout comme les darses de Chalon et Mâcon, le port de plaisance à Mâcon et la gravière de Fleurville, excellents en temps de crue. Coté carnassier, les populations de brochet ayant considérablement diminué, mieux vaut chercher le sandre dont les nombreux sujets de 2 à 5kg répondent bien à la tirette, aux vifs et aux leurres souples.

Star locale, le silure y atteint des tailles gigantesques avec tous les ans désormais, des prises approchant ou dépassant le quintal ! La Saône renferme d’énormes quantités de carpes, communes pour la plupart, dont beaucoup atteignent des tailles record. Outre les poissons de 5 à 10 kg, courants, des spécimens de 40 à 50 livres sont régulièrement capturés. Sa réputation internationale n’est plus à faire, des milliers de pêcheurs étrangers débarquant chaque année dès le printemps pour occuper les berges du cours d’eau et sortir les grosses « mémères ».
Espèces phares : carpe commune, silure

 

La Seille en aval de Louhans

En aval de Louhans, la Seille méandre lentement à travers des paysages de bocages et de champs de maïs. Classée domaine public, c’est un des hauts lieux du tourisme fluvial bourguignon, et la navigation peut parfois être gênante en été. Si la profondeur moyenne de la Seille est d’environ 7 mètres, des fosses de près de 15 mètres existent. Un chemin de halage, rive gauche, permet de longer la rivière. C’est ici que les premiers silures français ont été capturés et, pour certains pêcheurs, les noms de Ratenelle ou du « creux de l’enfer » sont synonymes de combats mémorables !
Si la pression de pêche a pu être forte voici une quinzaine d’années, il n’en est rien désormais, la plupart des mordus de silures préférant opérer en Saône. Les populations de sandre se portent bien dans ce cours d’eau, où les conditions morphodynamiques, proches de celles d’un canal, lui conviennent parfaitement. Les carpes y grossissent bien aussi, et des poissons de plus de 15 kg peuvent être capturés.

Coté poissons blanc, la Seille peut se pêcher à toutes les techniques, que ce soit au moulinet ou à la grande canne. Si les gardons et brèmes refusent de se rapprocher du bord, amorcez une coulée un peu plus loin et optez pour la pêche à la bolognaise.
Espèces phares : silure, sandre

 

Les carpodromes de la Guinguette et de l’étang des Moines

Adeptes des sensations fortes, les carpodromes de la Guinguette et de l’étang des Moines vont vous donner du fil à retordre ! Le Carpodrome de la Guinguette (1 ha) est situé au sud de la commune de Gueugnon, à proximité immédiate du camping. Il est implanté au cœur d’un complexe halieutique constitué de l’Arroux, de la rigole d’Arroux et de 4 gravières couvrant une superficie de 26 ha. Ouvert à toute personne détentrice d’une carte de pêche, ce carpodrome est une ancienne gravière spécialement dédiée à la pêche à la carpe au coup depuis le début de l’année 2011. Il a pour cela été empoissonné en 2010 avec 1,5 tonnes de carpes dont le poids est compris entre 1 et 2,5 kg.
Une réglementation spécifique a été mise en place : no-kill obligatoire sur tous les poissons, 1 canne au coup uniquement, bourriche interdite, … Toutes les précautions doivent être prises pour que les poissons puissent être relâchés dans les meilleures conditions.

Le carpodrome de l’Etang des Moines (4 ha) est situé sur la commune de Paray-le-Monial. Les étangs des Moines sont un ensemble de deux plans d’eau créés par la Fédération de Pêche de Saône-et-Loire en 1992. Avec l’émergence des parcours spécialisés, l’étang amont a été reconverti et spécialisé sur la pêche à la carpe au coup. Néanmoins la pêche à la friture reste autorisée mais toute carpe capturée devra être remise à l’eau. Un premier empoissonnement a été réalisé en février 2011, puis d’autres déversements sont venus compléter les densités pour atteindre 3 tonnes de carpes.
Un arrêté préfectoral précise la réglementation applicable sur ce plan d’eau : no-kill obligatoire sur les carpes, 1 canne (canne au coup, anglaise ou bolognaise), bourriche interdite, …

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