Avec plus de 6 500 km de cours d’eau classés en première catégorie piscicole, la vocation salmonicole du département est clairement affirmée. Ainsi, la traque de la truite fario sauvage conduit le pêcheur de Trégor en Pays Bigouden, de Cornouaille en Léon, dans des paysages sans cesse renouvelés. Il découvrira des rivières et ruisseaux entretenus et en gestion patrimoniale, lui garantissant du poisson sauvage dont la vivacité et la combativité ne manqueront pas de le séduire. D’amont en aval, les cours d’eau prennent de l’ampleur et accueillent, pour une vingtaine d’entre eux, un hôte exceptionnel, remarquable poisson de sport : Eog, le saumon atlantique. Cette spécificité fait du Finistère une terre de prédilection pour la pêche de ce poisson. Alors, venez tenter votre chance. Des plans d’eau et certains cours d’eau aux eaux plus calmes abritent de bonnes populations de poissons blancs et de carnassiers. Le vagabondage halieutique est la règle pour découvrir la richesse du département. Le pêcheur mène sa barque au gré de ses envies, et si un jour, sa quête de pêche le conduit au cœur des Monts d’Arrée, qu’il sache que sous les roches déchiquetées de Roc’h Trévézel, maraudent les grands brochets de plus du mètre du Lac St Michel, 450 hectares classés en Grand Lac Intérieur.

Fort de ce patrimoine piscicole remarquable, le département du Finistère est une vraie destination pêche !

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L’Aber Ildut

L’Aber Ildut coule à l’extrême ouest du département. Compte tenu du substrat géologique, il a un bon débit même en été. A cause de l’activité d’extraction de l’étain, son cours a été par endroit remanié. Le parcours proposé se situe sur un secteur sauvage de l’Aber Ildut. D’une largeur moyenne de 10 à 12 mètres, il héberge une bonne population de truites fario sauvages ainsi que de migrateurs (saumons et truites de mer). Il conserve une bonne diversité d’habitats qui offrent de nombreuses caches pour les poissons. Dans le lit du cours d’eau, des blocs de roches forment parfois des mini chaos où l’eau cascade en chantant. Vous trouverez les truites, en fonction des niveaux d’eau, aussi bien dans les rapides que dans les zones plus lentes. Des trous profonds peuvent héberger des poissons encore plus gros…

 

L’Aber Wrac’h

Le parcours proposé se situe tout en aval de l’Aber Wrac’h. Cours d’eau classé « migrateur », l’Aber Wrac’h accueille une population de saumons atlantique. Ce parcours, récemment restauré, offre de nombreux postes de repos pour les saumons dans leur migration. Ils peuvent donc rester dans les grands calmes en aval du parcours ou monter directement dans les courants situés à la sortie de l’étang de Baniguel. Cette diversité d’habitats en fait un secteur intéressant à prospecter. La prospection est aisée en pêchant depuis la rive droite.

 

L’Aulne canalisée

Le bassin versant de l’Aulne possède un très bon potentiel pour le saumon atlantique. C’est une destination reconnue même si la pêche y est un peu particulière du fait de la canalisation du cours d’eau. Les courants à l’aval des écluses sont les sites à prospecter. En effet, les poissons doivent faire plus de 70 kilomètres avant de gagner les meilleures frayères qui se trouvent sur la partie naturelle de la rivière. Plus qu’un parcours précis, cette fiche vous propose donc de découvrir, en itinérance, les principaux sites pour la pêche de ce fabuleux poisson de sport qu’est le saumon.

 

L’Aulne rivière

Plus grand bassin versant du département, celui de l’Aulne s’étire du centre Finistère à la rade de Brest. En amont de sa partie canalisée, l’Aulne rivière est un superbe cours d’eau. Le parcours proposé se situe à proximité de Huelgoat (pittoresque commune) et à peu près au milieu de ce cours sauvage. Large de 15 à 20 mètres, l’Aulne alterne radiers avec des zones plus profondes. A la belle saison, les renoncules forment des tapis de fleurs qui sont des caches appréciées des poissons. Tout comme les arbres qui ornent la rive gauche. C’est un endroit parfait pour y dérouler de la soie et se confronter aux truites sauvages du parcours. D’ailleurs, un parcours mouche a été mis en place par l’AAPPMA de Huelgoat entre le pont de la route départementale 769 et la confluence avec la Rivière d’Argent. L’accès est aisé étant donné la proximité du « chemin des roulottes » qui longe la rivière.

 

La Douffine

Très prisé, ce parcours du Moulin du Dourdu offre d’excellentes conditions de pêche. D’une largeur moyenne comprise entre 10 et 15 mètres, la Douffine se présente comme une succession de courants puissants entrecoupés de zones de radiers. Pour le Finistère, il s’agit d’une « grande » rivière. Sur ce parcours, des pools (trous) très intéressants existent. Ils sont autant de postes à beaux poissons. Les truites apprécient également beaucoup les sous-berges. Bien que boisé, ce parcours se pêche sans difficulté.

 

L’Ellé

L’Ellé est un cours d’eau très intéressant pour la pêche du saumon. Large en moyenne de 20 à 30 mètres, il offre de nombreux postes qui « gardent » les poissons aussi bien de printemps que les castillons (saumon d’un seul hiver de mer). Plus qu’un parcours précis, ce cours d’eau se découvre en itinérance, et voici quelques sites proposés d’aval vers l’amont :
– Les Gorrêts : situé en plein Quimperlé, c’est le rendez-vous des saumoniers. Plus qu’un site, c’est un secteur chargé d’histoire pour la pêche du saumon. Intéressant à pêcher par niveaux moyens. Les saumons se tiennent dans les nombreux trous qui jalonnent ce site très facilement accessible (trous du lavoir, du cinéma, de l’Isole). A noter deux beaux courants pour pêcher à la mouche.
– Ruerno / Fourden : L’Ellé coule ici dans un superbe cadre. La vallée est magnifique et rend la pêche encore plus belle. Les saumons se tiennent aussi bien dans les « étangs » (Pêcherie, Kergreff et surtout celui du Fourden) que dans certains trous (Petit Jardin, Rocher des sources). Attention, une zone de réserve de pêche est installée au niveau du moulin du Fourden.
– Kerscollier / Combout : A Kerscollier, l’Ellé s’écoule au milieu des blocs de roches. Dans les nombreux courants, les saumons peuvent trouver des zones de repos pourvu qu’il y ait une certaine profondeur. Sans doute un des plus beaux secteurs de l’Ellé. La prairie du Combout, au courant plus lent, est aussi à faire ; notamment quand les niveaux sont hauts et que l’aval de l’Ellé est moins pêchant.

 

 

Le Fao

Le Fao (ou rivière du Fao) est une rivière sauvage et bondissante. Elle trace sa route des sommets des Monts d’Arrée jusqu’au paisible lac de Huelgoat. Elle en ressort « honorée » du titre de Rivière d’Argent, en référence aux anciennes mines de plomb argentifère qui ont fait la renommée du lieu.
Le parcours proposé, facile d’accès, est un bon aperçu de ce cours d’eau rapide. L’eau y bondit de cailloux en cailloux, tourbillonne entre les blocs de roches. Bien sûr, elle s’apaise parfois sur de beaux radiers. Les postes sont donc bien marqués et le moindre courant entre les cailloux, les sous-berges peuvent être habitées par une truite. Pas forcément une géante mais forcément un poisson vif et bagarreur qui saura saisir votre appât ou le leurre en quelques secondes. Un parcours de pêche rapide qui demande aussi beaucoup d’attention pour pleinement en profiter.

 

La Flèche

Le Fao (ou rivière du Fao) est une rivière sauvage et bondissante. Elle trace sa route des sommets des Monts d’Arrée jusqu’au paisible lac de Huelgoat. Elle en ressort « honorée » du titre de Rivière d’Argent, en référence aux anciennes mines de plomb argentifère qui ont fait la renommée du lieu. Le parcours proposé, facile d’accès, est un bon aperçu de ce cours d’eau rapide. L’eau y bondit de cailloux en cailloux, tourbillonne entre les blocs de roches. Bien sûr, elle s’apaise parfois sur de beaux radiers. Les postes sont donc bien marqués et le moindre courant entre les cailloux, les sous-berges, peut être habité par une truite. Pas forcément une géante mais forcément un poisson vif et bagarreur qui saura saisir votre appât ou le leurre en quelques secondes. Un parcours de pêche rapide qui demande aussi beaucoup d’attention pour pleinement en profiter.

 

Le Goyen

Situé sur la partie médiane du Goyen, le parcours proposé fait la part belle à la pêche de la truite. D’une largeur moyenne de 5 à 8 mètres, le Goyen présente un profil assez tranquille. Il s’écoule en effet souvent au milieu de prairies et forme de nombreux méandres, propices aux truites. A la belle saison, les herbiers de renoncules habillent la rivière et sont de bons refuges pour ces poissons. Le niveau d’eau est parfois assez bas pendant l’été mais la pêche y est toujours possible à condition d’utiliser des techniques toutes en finesse. Les truites n’hésitent pas en effet à sortir le soir de leur cache pour happer les insectes qui s’aventurent sur l’eau. L’accès du parcours est relativement facile, hormis quelques endroits encore encombrés d’arbres mais qui offrent de beaux abris.